Notre galere infinie des utilisateurs de Tinder au sein des petites villes

14 Şubat 2022

Notre galere infinie des utilisateurs de Tinder au sein des petites villes

Ce billet fut initialement publie concernant VICE Canada.

En tant que fille agee de vingt ans et des poussieres, j’ai eu mon lot de rencards. Rencards sympas, rencards horribles, rencards ou j’aurais aime que le tabouret s’ouvre et m’aspire dans un trou noir pour mettre fin a une conversation embarrassante – mais qu’est-ce qui possi?de perpetue cette plaque tournante de pretendants eligibles (ou pas si eligibles) ? Je gi?re la proliferation des applications de rencontres telles que Tinder, Bumble et OKCupid Afin de responsable.

Les habitants des metropoles ont l”™occasion de jouir d’un certain anonymat et d’avoir des possibilites infinies de partenaires potentiels. Ne serait-ce qu’a une heure de pointe le jeudi, n’importe quel arret de metro fournit un nouveau flux d’etres humains attirants. Cependant, Afin de une ville de 2,6 millions d’habitants, la scene sociale de Toronto pourra sembler etonnamment reduite : c’est rare que je retrouve un quidam avec qui je n’ai nullement au moins mes fri?res en commun sur Facebook. Heureusement, l’apparition de Tinder a ouvert Notre a a 1 plus grand panel d’inconnus en rut prets a boire votre verre, diner et/ou deconner un tantinet.

Mais qu’en est-il de ceux qui vivent en province ou en banlieue ? Pour eux, trouver des potentiels partenaires sexuels reste une tache bien plus ardue. Quelle utilite une application de rencontres peut-elle avoir Quand vous connaissez l’ensemble des habitants de votre ville et que vous etes deja sorti avec la majorite d’entre eux ?

Nous connaissons la totalite des stereotypes qui suggerent que des habitants des petites villes ont tendance a se marier tot, a avoir des bebes tot, a s’installer dans une maison abordable et a completer l’article avec une hypotheque, un chien et un plan epargne-retraite, s’isolant ainsi de cette nouvelle culture des applications de rencontre.

Ceci evoque, une poignee de jeunes gens demeure encore active via ces repaires de rencontres digitales. Grace a eux, j’ai appris ce que ca faisait de vivre, bosser et avoir des rencards dans une rapide ville. Ces braves individus savent tout de l’inceste ainsi que l’adultere. Leurs histoires sont troublantes et, – sans surprise – divertissantes. Les mecs semblent tromper (souvent) leur conjoint en oubliant que ces applications seront ouvertes au public. Et si vous avez une grande famille dont tous les membres vivent a proximite, vous feriez mieux d’y reflechir a deux fois avant de matcher avec qui que votre soit.

Drea*, 28 ans, comte de Lanark, Ontario

J’suis agent immobilier ici – mon visage reste deja partout et je n’ai inutile que faire mes clients potentiels sachent ce que je fais de mes nuits. Si la photo se trouve concernant Tinder, la totalite des lyceens et la totalite des papas fraichement divorces vont faire l’adresse avec mes publicites immobilieres. Comme dans presque l’ensemble des villes de l’Ontario, les habitants sont misogynes et conservateurs, ainsi, ils pourraient foutre en l’air le entreprise si la facon dont je me presente sur internet venait a un deplaire. Donc i  la maison, je ne peux vraiment nullement avoir Tinder via le telephone. Sur le profil, je pourrais creer une version edulcoree de moi-meme, mais mon homme ideal l’ignorerait tres probablement. A quoi bon ? Malheureusement, je ne pense gui?re que je trouverais l’amour ici, parce que ces applications regorgent de gars accros aux VTT ou a Notre peche. I§a ne sera nullement non plus ideal de parcourir un mec marie ainsi que devoir essayer de deviner s’il est dans une relation libre ou non.

Sarah*, 22 annees, Innisfil, Ontario

Utiliser Tinder a Barrie (la « grosse metropole » J’ai plus proche) reste forcement interessant, surtout si l’on sait fuckswipe france que l’individu a deja un quidam dans sa life. Cela arrive assez souvent – et dans une simple ville, tout un chacun sait bien dans tout le monde.

C’est aussi tres bizarre de matcher un individu puis de la croiser dans un bar. Comme y n’y a que cinq bars ici, ceci arrive souvent. Un jour, j’ai matche un type qui etait un bon ami de mon pote Justin (ce que je ne savais jamais a l’epoque). Ce meme apri?m, Justin reste passe me chercher en voiture pour trainer, ainsi, le mec de Tinder etait assis sur le siege passager. Comme si ce n’etait jamais suffisamment genant, Justin a semble s’i?tre arrete pour faire plusieurs courses et nous a laisses seuls dans la voiture. Nous n’avons nullement decroche un mot.

J’ai rencontre mon mec actuel via Tinder. Il n’etait nullement originaire ma ville, cela a souleve de nombreux questions quant au contexte de notre retrouve. Au debut, je disais simplement la verite, mais mon mec etait gene et preferait que je le cache. En fin de compte, j’ai perdu le fil de les mensonges – je ne savais plus ce que j’avais dit a qui. Un coup – j’etais bourree – l’un de ses amis m’a demande comment nous nous etions rencontres, et j’ai repondu, sans vraiment reflechir, que c’etait au moyen d’amis communs. Le pote a demande qui il connaissait dans ma ville et je n’ai pas su quoi satisfaire. Il y a eu votre blanc genant, jusqu’a votre qu’il me demande : « Vous vous etes rencontres sur Tinder, c’est ca ? »

Leslie*, 22 ans, Lakefield, Ontario

Je tiens a penser que je n’utilise plus d’applications de rencontres. Je me suis resignee a approcher quelqu’un en vrai – ou, a defaut, de passer le reste ma vie seule avec mes chats. Pourquoi, me demandez-vous ? Imaginez-vous installer Tinder, matcher avec des mecs mignons, aller a 1 rencard avec l’un d’eux – et, apres l’avoir embrasse dans le seul bar de la ville, confectionner que c’est votre cousin eloigne ? J’aimerais vous dire que j’invente cette histoire – mais elle est tragiquement reelle.

Maddie, 23 ans, Collingwood, Ontario

Quand Tinder a commence a etre populaire, je l’utilisais chez mes parents a Collingwood, juste pour voir si des mecs avec qui j’etais au lycee etaient bien tout a l’heure (et celibataires).

Alors que je passais en revue les profils, j’ai remarque qu’il y avait 2 types de mecs : ceux qui presentent 1 vif interet Afin de la bouillasse et le camouflage, et ceux qui portent des polos et jouent au golf. Il semblait y avoir peu de personnes uniques et creatives et surtout, il n’y avait que des Blancs. J’avais oublie a quel point les petites villes etaient blanches.

[Utiliser Tinder dans ma ville natale] me fait deculpabiliser de ne plus y vivre. Parce que le fait est qu’on ne peut gui?re aller avec quelqu’un dans une petite ville sans que ca se sache. Les potins se repandent tel une trainee de poudre.

Posted on 14 Şubat 2022 by in fuckswipe fr reviews / No comments

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